Deux journées d’échanges sur l’agriculture urbaine
La deuxième édition des Journées des agricultures urbaines en Méditerranée a rencontré un franc succès les 15 et 16 octobre à Marseille.
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Parmi les agriculteurs urbains ou porteurs de projets qui ont témoigné en ouverture des Journées des agricultures urbaines en Méditerranée, qui se tenaient les 15 et 16 octobre à Marseille (13), lors des tables rondes, aucun n’avait de formation en agronomie ou agriculture, ni en biologie. Ce sont quasi-exclusivement des personnes en reconversion.
Ces profils particuliers recherchent de nouvelles solutions et d’autres modèles économiques. Souvent par nécessité, puisque la seule production sur de très petites surfaces de fruits et légumes, ou plus rarement de fleurs, ne permet pas de vivre. Cette profusion d’idées émises ouvre de nouvelles perspectives. Et laisse entrevoir de nouvelles façons de cultiver et de vendre qui pourraient être appliquées au monde rural.
Agriculteur urbain, un parcours du combattant
Anne-Cécile Daniel, coordinatrice nationale de l’AFAUP*, a rappelé que le métier d’agriculteur urbain est difficile et que s’installer est souvent un parcours du combattant. « Et attention au greenwashing, on ne résoudra pas tous les problèmes de la ville avec l’agriculture urbaine ! »
Pour la deuxième journée, les participants pouvaient suivre des ateliers et une table ronde sur les aspects juridiques et réglementaires, ou visiter des fermes urbaines à Marseille, telles que Le Talus, la future microferme Capricorne, la ferme pédagogique du Roy d’Espagne, le lycée des Calanques, qui se lance dans un projet de potager pour fournir en légumes les cantines de deux établissements, et enfin Le Paysan Urbain, spécialisé dans les micropousses, qui après un site en région parisienne s’est implanté dans les Bouches-du-Rhône.
Léna Hespel*Association française d’agriculture urbaine professionnelle.
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